Le Karma exprime le fait qu'il n'y a pas d'effet sans cause ni d'actes volitionnels sans effet. Un acte nuisible produira un effet désagréable et un acte bienveillant un effet agréable. Le Karma est aussi responsable du système sensoriel qui nous équipe à la naissance, humain, animal, dieu, être infernal, etc, c'est-à-dire du monde que l'on expérimente. Il explique le cycle des existences conditionnées (samsara). Nous pouvons rendre agréable nos vies futures par des actes vertueux. 

En sanskrit, le mot karma provient de la racine kr-, « agir », « faire » qui a donné le français « créer ». Karma signifie « acte », « action », dans un sens qui souligne l'efficience de l'acte. Le karma est la force motrice de l'existence conditionnée.

Dans le bouddhisme, le karma désigne l'acte lui-même, à distinguer de son résultat appelé fruit ou rétribution. Le karma est chargé d'une valeur morale favorable ou défavorable du fait de l'intention qui l'anime, et son résultat mûrit toujours au sein de l'existence conditionnée, en bien ou en mal, suivant l'intention de départ. Le karma naît d'une intention égocentrique produite par la croyance au « moi ». En vérité, ce « moi » n'a pas d'existence réelle, mais le karma ou acte intentionnel est une tentative toujours renouvelée de lui forger une réalité.

 Suivant le contexte, l'usage fait que l'on emploie le terme karma pour désigner l'acte, son fruit, ou encore la loi karmique qu'on appelle aussi loi de causalité.